Box féministe petit format (abonnement 3 mois)
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La sélection de mai !
Dans la box "Essais"
"Les nuits bleus" de Anne-fleur Multon
Dans les rues d’un Paris déserté, la narratrice avance la peur au ventre et la joie au cœur : c’est chez Sara qu’elle se rend, pour la toute première fois. Les premières fois, les deux amantes les comptent et les chérissent, depuis leur rencontre, les messages échangés comme autant de promesses poétiques, le désir contenu, jusqu’à l’apothéose du premier baiser, des premières caresses, de la première étreinte. Leur histoire est une évidence.
Débute une romance ardente et délicate, dont les héroïnes sont également les témoins subjuguées. La découverte de l’autre, de son corps, de ses affects, l’éblouissement sensuel et la douce ivresse des moments partagés seront l’occasion d’apprendre à se connaître un peu mieux soi-même.
Anne-Fleur Multon redonne ses lettres de noblesse et d’humanité au roman d’amour et nous entraîne dans les dédales d’une passion résolument joyeuse, souvent charnelle et parfois mélancolique, mais toujours étourdissante.
Dans la box "Fiction"
"Décoloniser les affects" de Génialissime Nunez
Traversée par la poétique de son peuple, Geni Núñez, activiste autochtone guarani et psychologue, nous aide à repenser l'exclusivité dans les relations affectives. Elle rappelle les relations entre hommes et femmes chez les peuples originaires avant l'invasion européenne, et le besoin pressant des colons et missionnaires de reconfigurer ces relations et d'imposer la monogamie occidentale.
S'appuyant sur sa cosmovision autochtone, l'autrice déconstruit ainsi certaines idées fausses sur la monogamie, la non-monogamie, le polyamour, l'amour libre, et partage ses réflexions pour accueillir les personnes qui souhaitent expérimenter d'autres façons de créer des liens et des affects, et d'aimer.
Profondément enracinée dans la tradition de son peuple guarani, Geni Nuñez porte en elle un esprit libre. Liberté de vivre sans maître, avec ses propres modèles de sociabilité, où les affects ne sont pas cristallisés en propriété.
« En langue guarani, au lieu de dire que nous possédons quelque chose, nous disons que nous sommes en sa compagnie. Cette idée de propriété, si présente dans la société dominante, ne fait pas partie de nos perspectives autochtones. Bien vivre, c'est vivre sans possession. »
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